Face au défi de supporter des vitesses toujours plus élevées tout en accueillant et en comprimant davantage de puissance de calcul, de stockage et de trafic de données dans le même espace, il y a deux réponses : Parallel Port Breakout et VSFFC (Very Small Form Factor Connectors).
Les exploitants de datacenters sont soumis à de nombreuses pressions : ils doivent atteindre leurs propres objectifs de développement durable et satisfaire aux exigences légales, tout en contribuant aux objectifs de développement durable de leurs clients. Pour un secteur qui représente environ 1 % de la consommation mondiale d’énergie, cela constitue un défi de taille. Les serveurs et les systèmes de refroidissement, en particulier, consomment beaucoup d’énergie.
La consommation d’énergie des datacenters au niveau mondial dépasse celle de la France entière. Elle devrait quadrupler d’ici 2030. Les estimations de la consommation annuelle d’électricité des centres de données étaient de 200 térawattheures (TWh) en 2018 et 500 TWh en 2020.
Une étude mise en place par la Commission européenne établit que d’ici 2030, la consommation d’énergie des datacenters de l’Union Européenne devrait passer de 76,8 TWh à 98,52 TWh, soit une augmentation de 28 %. Pour pallier cette augmentation certaines villes essaient de trouver de nouvelles solutions ou bien introduisent des restrictions à la construction de nouveaux datacenters. À Paris, la célèbre piscine de la Butte-aux-Caille dans le 13ème arrondissement est chauffée à 27 °C grâce aux datas center du studio de dessin animé Team To. Les solutions sont multiples, mais ce n’est pas suffisant.
De ce fait, la Commission européenne souhaite même que tous les centres de données en Europe soient neutres sur le plan climatique d’ici à 2030.