L’année 2022 a été marquée par des records de température aux quatre coins du globe et nous n’avons pas encore totalement conscience de toutes les conséquences engendrées par ce réchauffement. Malheureusement pour les opérateurs des datacenters, cette menace ne fera que s’intensifier.
Le marché des Data Centers a été particulièrement impacté et des centres de Google Cloud et Oracle ont dû fermer suite à des problèmes de refroidissement provoqués par une vague de chaleur extrême au Royaume-Uni. Malheureusement cette menace ne fera que s’intensifier, d’abord en raison de l’impact grandissant du changement climatique, mais également, et surtout, à cause de la consommation d’énergie des datacenters pour répondre à la demande croissante en bande passante.
Dans leur évolution pour faire face à des vitesses plus élevées (400 ou 800G), les datacenters devront déployer des émetteurs-récepteurs plus rapides, généralement plus énergivores. Cependant, selon ce que l’on sait des émetteurs-récepteurs enfichables, une vitesse accrue impliquera davantage de chaleur produite et par conséquent, un système de refroidissement encore plus important.
Bien que ces vitesses puissent paraître futuristes, les pressions liées au changement climatique s’intensifient et la résilience des opérateurs de Data Centers face à la hausse des températures est devenue indispensable. Voici quelques pistes à étudier pour y parvenir.